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1. |
Bam !
02:48
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j'ai raté la bascule pourtant ma tête gesticule encore bam !
j'ai des tiroirs de mots, de verbes, de couteaux, j'en réclame
j'ai des chaussures trouées et le cœur mal placé suite aux femmes
j’suis souvent maladroit dans mes mots, dans mes choix, j'ai dit bam !
je suis porté par l'envie, foudroyés les génies par des flammes
c'est vrai qu'des fois j'exagère, mais tout est beau dans la bière, c'est un drame bam !
tous les jours la magie, des renards, des souris, shit paname !
toujours dans la lisière, entre foudre et tonnerre, j'ai dit bam ! bam !
affamé suspendu aux jardins vertigineux
affûté convaincu, du renard dans les yeux
échappée infinie vers l'étoile inconnue
affamé suspendu aux trésors de la nuit
affamé suspendu aux jardins vertigineux
affûté convaincu du renard dans les yeux
échappée infinie vers l'étoile absolue
affamé suspendu aux murmures de la rue
j’suis dans la bienveillance, j’suis le roi du silence du ramdam
j’veux frôler l'impossible pour devenir invincible, encore bam !
tous les jours la misère, la famine, la colère, faut qu’ça crame
toujours déterminé à vouloir tout partager, on dit bam ! bam !
affamé suspendu aux jardins vertigineux
affûté convaincu du renard dans les yeux
échappée infinie vers l'étoile inconnue
affamé suspendu aux trésors de la nuit
affamé suspendu aux jardins vertigineux
affûté convaincu du renard dans les yeux
échappée infinie vers l'étoile absolu
affamé suspendu aux murmures de la…
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2. |
Les Adventices
03:21
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Assembler les morceaux, trouver les compromis
On a jamais rien volé, sauf du gin et du whisky
S'affranchir, même débutant
Pouvoir être libre, indépendant
Colmatage permanent, tout c’qu'est troué c'est qu’c'est vivant
Se mettre à table, se raconter nos trucs bizarres et puis danser
Rien n'est mauvais, c'est même très beau
Y’a des solstices, y’a des oiseaux
Changer d'adresse, recommencer
Comme une caresse, comme un baiser
Tout prend du temps, évidemment
Tout est fragile à chaque instant
Du vague à l'âme et des sourires
Des frissons sur nos peaux
Toujours tournés vers l'avenir
Toujours debout, dans notre vaisseau
Continuer à marcher, quelles que soient les saisons
On s'est toujours retrouvés dans les orties, dans les chardons
À chacun ses cicatrices
La persistance des adventices
À pousser
Changer d'adresse, recommencer
Comme une caresse, comme un baiser
Tout prend du temps, évidemment
C'est bien d'être fou de temps en temps
Du vague à l'âme et des sourires
Des frissons sur nos peaux
Toujours tournés vers l'avenir
On tient la rade, les caniveaux
La Mathilde sort ce soir
Y’aura d’la vie sur les trottoirs
Je n’sais pas, je n’sais plus
Sûrement perdu près d'une tortue
On s’assiéra au son des verres
Pour faire briller tous nos espoirs
Quilles de Bourgueil, quilles de Corbières
Rimer envie et désespoir
Et boire …
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3. |
Plumage
03:20
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Les yeux dans le ciel
A toujours rechercher ta trace
Quand tu chantes à tire-d'aile
Tu t'élances, je divague
T'es du genre obstiné, à rouler quelques soit les grains
Ta devise : liberté, haute voltige
Tu pleurs sur les côtes, les rivages, les estuaires
Aucun doute dans les ports t'es vivant, insulaire
Tu t'acharnes, tu t'obstines dans ces vols inversés
Des tonneaux verticaux et des vents ascendants
Déclenché virage dos et des renversements
Mais pourtant
Tant de gens, tant de fois t’ont jugé et t’ont pourri
Tant de fois, tant d'efforts à recueillir le mépris
Sachez pourtant
qu'à chaque instant tant et trop de trésors ignorés
Tenter encore de te toucher
Crier, crier, crier l'amour
Railler, pleurer, crier les jours de tempêtes
Dessiner ton visage
En effleurant les crêtes et les beautés sauvages
Toujours prêt à vriller au péril du plumage
Mais pourtant
Tant de gens, tant de fois t’ont jugé et t’ont pourri
Tant de fois, tant d'efforts à recueillir le mépris
Sachez pourtant
Qu'à chaque instant tant et trop de trésors ignorés
Tenter encore de te toucher
Mon goéland flotte dans les champs
Traverse les vents et la marée
Déploie tes ailes au-dessus des gens
Cours dans l'été
Chante dans les mers, les océans
A chacun son aurore
A chacun son vol plané
Crier crier crier l'amour
Railler, pleurer, crier les jours de tempêtes
Dessiner ton visage
En effleurant les crêtes et les beautés sauvages
Titre : Plumage
Groupe : La Mathilde
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4. |
Mon cachot bien aimé
03:35
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mon cachot bien aimé, dans ton ombre mouvante
mon œil a découvert par mégarde un secret.
j’ai dormi des sommeils que le monde ignorait
où se noue l'épouvante.
tes couloirs ténébreux sont méandres du cœur
et leur masse de rêve organise en silence
un mécanisme ayant du vers la ressemblance
et l'exacte rigueur
vous ne saurez jamais de ma sourde détresse
que d'étranges beautés que révèle le jour
les voyous que j'écoute après leurs mille tours
a l'air libre
ta nuit laisse couler de mon œil et ma tempe
un flot d'encre si lourd qu'elle en fera sortir
des étoiles de fleurs comme on le voit d'un tir
la plume que j'y trempe
j'avance dans un noir liquide où des complots
informes tout d'abord lentement se précisent.
qu'hurlerais-je au secours ? tous mes gestes se brisent
et mes cris sont trop beaux
vous ne saurez jamais de ma sourde détresse
que d'étranges beautés que révèle le jour
les voyous que j'écoute après leurs mille tours
a l'air libre se pressent.
vous ne saurez jamais de ma sourde détresse
que d'étranges beautés que révèle le jour
les voyous que j'écoute après leurs mille tours
a l'air libre se pressent.
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5. |
Pneu Crevé
03:27
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filent les heures, les pays
tellement d'odeurs, tellement d'amis
change le temps, les devises et le goût du café
se refaire la cerise en oubliant la moitié
récupérer sa mise et se faire adopter par l’équipe des vivants
ceux qui veulent tant partager
hier soir j'ai dormi pourtant à côté d'un putain d’pneu…
crevé crevé crevé
crevé crevé crevé
un putain d’pneu crevé
j’suis crevé
finalement, vaut mieux crever le cœur plein, les idées claires
au grand jeu des tickets y’a jamais rien à gagner, sauf l'envie ou l’permis d'exister
allez roule roule roule, fais défiler
tellement bouillants et survoltés
à l'idée d’traverser les champs, couper dans les bois
rencontrer les gens avec ou sans toits
roule roule roule fais-moi rêver
de l'amertume du goût iodé
roule roule roule faut envoyer
il s'agirait de tout donner
sur le bitume y’a que des trous
tout qui s'consume, j'arrive au bout
merde
j’suis…
crevé crevé crevé
crevé crevé crevé
des putain d’pneus crevés
j’suis crevé
crevé crevé crevé
crevé crevé crevé
des putain d’pneus crevés
j'ai crevé.
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6. |
Hydre
02:49
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7. |
Océane
04:04
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a courir dans le noir
aveuglé par la lumière
je traverse dans le soir
j'ai un grain, y’a du vent
dans les ombres naît l'espoir
décadent, efficace
j’continue
ça ramasse
j'entrevois la lumière
elle m'effleure, me caresse
ça m’fait peur
je m'abstiens
viendront les jours meilleurs
oùl'on boira du vin
et toujours sans raison, on chantera
ah c'est l’bordel
putain d’bazar
une ribambelle de trucs bizarres et de trucs louches
on va sortir de la sortir de là
on va t’sortir de là
des profondeurs des océanes
on va sortir de là, sortir de là
0n va t’sortir de là, te faire passer par des lucarnes
j'ai vu ton désespoir
je tremble de l’intérieur
faut hurler et y croire
tous les oiseaux ne sont pas morts
passent les voitures et le temps
des visages restent les murmures
des coups de schlass et des peintures
tiens la lumière est encore là
elle nous poursuit, nous envahit
à la volée on l’a surprise
vouloir nous faire du bien
d’un coup d'un seul elle est partie
on était bien dans son jardin
même les ténèbres n'y pourront rien
ah c'est l’bordel
putain d’bazar
une ribambelle de trucs bizarres et de trucs louches
la peur s’emmêle
près du fossé un arc-en-ciel
tout c’qu'est à venir est périmé
faut tout changer
faut tout repenser
on va sortir de là, sortir de là
on va t’sortir de là
des profondeurs mon océane
on va sortir de là, sortir de là
on va t’sortir de là, te faire passer par des lucarnes
et courir vers la lumière
allez viens, on s’écoute, tu vas voir qu'on y arrive
pouvoir sortir de là, la tête haute, croire en l'hiver
aux gens d'en bas, au chant d'en haut
retrouvons notre dignité, on est tous là sur la même terre
plus d'affamés, de mal-logés, tous les migrants de la misère
juste en un mot être solidaire
on peut repartir de là.
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8. |
Rodéo
03:07
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Dans Les Forêts, Sur Les Collines, Au Son Du Vent
Dans Nos Rêves, Au Quotidien Depuis Longtemps
J’y Crois
Sous La Pluie À L'automne Finissant
Quand La Nuit Nous Attrape, Nous Secoue, Nous Emmène, Nous Ramène
Même Quand La Cave Est Vide J’me Surprends À Y Croire
C'est Les Fleurs Qui Bourgeonnent Heureusement
Sur Ta Peau, Dans Tes Traits, Y’a Mes Mots
Dans Tes Yeux, Y’a Des Flammes, Des Couteaux
Au Galop, Vers Nos Beaux Jours Au Sahara
Des Boomerangs, Des Jetés, Des Lassos
Notre Amour Comme Une Bombe
Des Mustangs
Rodéo
En Selle, Vers Les Pays Qu'on Saura Inventer
Tomber Et Toujours Se Relever
Tomber Et Continuer D’apprendre
Tomber Fou, Tomber Fort, Je Suis Flou, Bon D'accord
J'aime Les Renards, La Musique Triste Et Les Corbeaux,
Les Gens Bizarres, Même Les Voyous, Les Escargots
J’suis Dans Le Réel, Je Saisis L'instant
J’nique Le Virtuel Au Colonel Ou Au Russe Blanc
J’flotte Dans Les Vents, Dans L'atmosphère
J’balade Mes Yeux, J'aime Les Volcans Et Les Piverts
Sur Ta Peau, Dans Tes Traits, Y’a Mes Mots
Dans Tes Yeux, Y’a Des Flammes, Des Couteaux
Au Galop, Vers Nos Beaux Jours Au Sahara
Des Boomerangs, Des Jetés, Des Lassos
Notre Amour Comme Une Bombe
Des Mustangs
Rodéo
En Selle, Vers Les Pays Qu'on Saura Inventer
Tomber Et Toujours Se Relever
Tomber Et Continuer D’apprendre
Tomber Fou Tomber Fort Plus Vite Qu'un Météore
Y’a D’l'amour, Ça Pullule
T'es Mon Corps, Ma Crapule
Tenir Le Cap Quelle Que Soit La Météo
Des Boomerangs, Des Jetés, Des Lassos
Notre Amour Comme Une Bombe
Des Mustangs
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9. |
Mandragores
04:33
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toi t’as couru, tu voulais voir le printemps
t'as tout donné et tu comptes plus rien maintenant
toi t'es perdu, tu sais plus où t'es garé
jamais vaincu, tu fais briller les oubliés
t'as tout vendu et ton cœur est aux enchères
toujours tendu de croire à toutes ces prières
rien n'est perdu si tu sais prendre la hauteur
même dévêtu toutes tes larmes seront des fleurs
prends ton temps m'a-t-on dit
serre l'envie fort contre toi
des mandragores au bout des bras
dans ta nacelle en suspension
prends la tangente, la déviation
enfin ce jour viendra où l'on fera tomber les rois
t'en as bavé d'accord encore du jaja
t'en as trop pris, tu continues tant qu'il y en a
chacun sa sphère, ouvrière ou carriériste
contrebandière ou peut-être plutôt garagiste
toi tu t'agites, tu fabriques des gros bazars
tout est magique dans l'espace-temps provisoire
tes rêves s'effritent, on s'organise autrement
restent les pépites et les trésors heureusement
prends ton temps m'a-t-on dit
serre l'envie fort contre toi
des mandragores au bout des bras
dans ta nacelle en suspension
prends la tangente la déviation
enfin ce jour viendra où l'on fera tomber les rois
on continue et on ira jusqu'au bout
rien d’superflu, juste nos gueules et nos clous
la volonté, pas d’barrière, pas d’question
il semblerait qu’le cœur gouverne la raison
tout est possible crois-moi
regarde arriver la marrée
pars à la chasse aux coquillages
regarde le soleil se coucher
la liberté n'a pas d’visage
on l'attrape à la volée
ou dans la houle
sur les trottoirs
voir dans la foule
ou par hasard
serre l'envie fort contre toi
des mandragores au bout des bras
dans ta nacelle en suspension
prends la tangente la déviation
enfin ce jour viendra où l'on fera tomber les rois
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10. |
On ne voit bien
03:35
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être précis dans les mots, c’est toujours compliqué
ça fait peur quand c’est beau
on s’apprivoise, on s’fait jeter
découvrir la tendresse
battre le tambour
dans nos yeux nos maladresses
il est où l’paradis ?
partir en mer ou au charbon
on fait c’qu’on peut c’est déjà bien
parfois en l’air on fait des ronds
souvent j’me parle : toi tu vas bien?
tu prends un four ou des marrons
yeux grands ouverts, tellement d’envie
cœur découvert, que des frissons.
c’est délicat comme un grizzly
on ne voit bien qu’avec le cœur
on le sait bien qu’on est sensibles
y’a des renards, y’a des ailleurs
ouvrons les yeux des invisibles
quand jamais rien n’est impossible
le silence est fragile
les nuits sont agitées
et ça tourne et ça tourne
dans nos cerveaux cabossés
sous nos clôtures, nos barbelés, c’est tout droit à l’instinct
faut du courage, faut rien lâcher
qu’est-ce qu’on se régale face à des chiens
slalomer dans le brouillard
quelles que soient les saisons
souvent les couples sont provisoires
comme la jachère et l’émotion
on ne voit bien qu’avec le cœur
on le sait bien qu’on est sensibles
y’a des renards, y’a des ailleurs
ouvrons les yeux des invisibles
quand jamais rien n’est impossible
avec le cœur
avec l’envie
brûler nos peurs
crier la nuit
être précis dans les mots c’est toujours compliqué
ça fait peur quand c’est beau
on s’apprivoise, on s’fait jeter
on ne voit bien qu’avec le cœur
on le sait bien qu’on est sensibles
y’a des renards, y’a des ailleurs
ouvrons les yeux des invisibles
quand jamais rien n’est impossible
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11. |
Pull
04:13
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au revers de ton pull
c’est limpide dans ma tête
à tous ces crépuscules
y’a de l'eau dans mes mirettes
quand l'amour s'articule
sur les bordures du calme et l’apaisement
dans les neiges éternelles
y’a ton cœur si brûlant
j’veux hurler ton amour
même pleurer tes sourires
ériger ta douceur en chanson
t’entendre parler, encore
j’me battrai contre tes cauchemars
j’assommerai la raison
pour toi, j'attraperai l'oiseau rare
j’fabriquerai toutes sortes de potions
des marrons à la cheminée
de grands espaces et des voiliers
découvrir les marmottes
faut qu’ça bouge, faut qu’ça trotte
se perdre dans la montagne, dormir en caravane
à regarder les étoiles et chercher la grande ourse
tu m’apprends à nager en prenant la mesure
qu’il faut toujours avancer et panser ses blessures
j’veux hurler ton amour
même pleurer tes sourires
ériger ta douceur en chanson
t’entendre parler, encore
j’me battrai contre tes cauchemars
j’assommerai la raison
pour toi, j'attraperai l'oiseau rare
j’fabriquerai toutes sortes de potions
c’est pas je, mais c'est on
ce n'est pas toi, mais c'est nous
tu m’dis qu'on n'est pas seuls
t'es dans mes poches, t'es dans le vent
t'es dans mes yeux, j’t'ai dans le sang
un communard ou du muscat
un balthazar ou de la vodka
toi t'es la joie, toi t'es la vie
tu fais fuir mes fantômes
sache que je t'aime
t’es mon binôme
t'es ma planète
t’es toute ma voix
mon égérie, le bout d’mes doigts
un vertige nommé…
au revers de ton pull
c’est limpide dans ma tête
à tous ces crépuscules
y’a du feu dans mes mirettes
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La Mathilde Paris, France
"Déborder, c'est oublier de fermer le robinet de la baignoire. C'est se retrouver au comptoir le lundi alors qu'on s'était promis d'attendre jeudi soir. C'est oublier ce qu'on s'était juré de plus refaire.
Enfin c'est nous quoi. Comme d'hab'."
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