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1. |
A Grande Echelle
04:05
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Dans l'Abber, dans les Causses
Des paradis errants
Dans la terre, dans le cosmos
Un regard évident
C'est dans les airs dans l'été
Sur les toits dans les tours
Un vent d'est bien présent redessine nos battements
Magistral
C'est fulgurant
On s'envole
aux frontières au détour
C'est des couteaux, c'est des épines
On en arrive à les aimer
Il faut toujours se déshabituer
Ne pas s'attacher au matériel
Prendre son envol
Un battement d'ailes
C'est dans l'éther dans les fosses
Dans les sables mouvants
Dans l'éclair dans le pathos
Un regard évident
Tombent la colère et la foudre
Cumulus bourgeonnant
Et enfin se résoudre à l'échec évident
Magistral
C'est fulgurant
On s'envole
aux frontières des détours
La misère c'est l'amour
Je vole sans elle
À grande échelle dans les largeurs
Je vole sans elle soif d'avoir peur
J'ai pris mon temps et j'ai appris
Qu'on vole tout seul pour toute une vie
À grande échelle dans les largeurs
Je vole sans elle je n'ai plus peur
Tout en volant j'ai bien compris
Qu'on vole toujours vers l'infini
Je suis cabossé
Je suis peut-être perdu
T'es dans le clocher
Bien entendu
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2. |
Sur La Lune
03:02
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À courir à l'envers dans l'espace ça va vite
T'es toujours tête en l'air t'es ton propre satellite
En béquilles, en mob, tu déboules sur le boulevard
Boire des quilles même en stop t'es ta propre trajectoire
Quand l'appétit vient sonner, tu te jettes dans sa gueule
Exploser les buffets et toutes ses farandoles
Un rictus dans tes bottes quand tu dors tu t'appliques
A rêver la splendeur des étoiles en orbite
T'es sur le lune
T'es bien garé
C'est ta fortune,
Ta voie lactée
T'es sur la lune comme un poisson
Tu brûles, tu brilles, tel un frisson
T'es sur la lune c'est décidé
T'es une comète bien égarée
T'es en fusion
Toujours perché
Toujours
Ta paire de tiag', ton Pento tu t'en fous t'as raison
A grand coups de pédalo tu déclenches des typhons
Ton univers, ton désert, tu t'éclipses à la vie
Tu crées des tourbillons de lumière dans la nuit
Dessiner des renards en voir un peu partout
T'es un grand saint Bernard sauf les soirs ou t'es saoul
Tu danses pendant des heures, tu rayonnes, tu donnes tout
Ça balance Blues Brothers entre chien, chat et loup
T'es sur la lune
Le soleil brille
T'es sur la lune oublie les aiguilles
T'es sur la lune
C'est toujours toi qui décides
T'es sur la lune
Sur la lune
Pourvu qu'il y ait la vitesse
T'es sur la lune
Vis la vie à l'ivresse
T'es sur la lune mais comment ne pas l'être
T'es sur le lune
T'es bien garé
C'est ta fortune
Ta voie lactée
T'es sur la lune comme un poisson
Tu brûles tu brilles, tel un frisson
T'es sur la lune c'est décidé t'es une comète bien égarée
T'es en fusion
Toujours perché
Toujours
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3. |
Jean
03:06
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Finalement il est tard sur le trottoir c'est de plus en plus beau
Quand tu passes par hasard c'est bizarre j'ai perdu mes mots
Pour t'écrire, te séduire, t'enlacer au son des tonneaux
Ton sourire, mon parloir, ton regard fait trembler ma peau
Jean savait rien
J'entends chanter
J'en prie, j'empresse, j'encaisse, j'enlace
J'enquête, j'ennuie, jean partout jean Melun
Jean jean mobile partout
Je sais bien
Qu'on est devenu tabou
J'en prie, j'empresse, j'encaisse, j'enlace
J'enquête, j'ennuie, jean partout jean Melun
Jean jean mobile partout
J'en connais un j'en connais plein
Nos errances dérisoires de comptoir c'est des tremblements
Étonnante trajectoire d'une histoire le cœur droit devant
On ne compte pas, on ne peut pas, on ne sait pas quitter l'océan
Naviguer dans le soir du brouillard un joli moment
Jean voudrait bien
J'en connaîs plein
J'en prie, j'empresse, j'encaisse, j'enlace
J'enquête, j'ennuie, jean partout jean Melun
Jean jean mobile partout
J'en prie, j'empresse, j'encaisse, j'enlace
J'enquête, j'ennuie, jean partout jean Melun
Jean jean mobile partout
J'en connais un j'en connais plein
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4. |
Bar Tabac PMU
03:11
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Des bouts de machins, des bouts de comptoirs
Pour arroser toutes nos histoires
Notre pharmacien c'est le Finistère
On boit du vin on boit de la bière
Rien à gagner tout est perdu
Quand tout est rond tout est cornu
Vous serez toujours les bienvenus
Tous les tocards, tous les foutus
Des bars tabac des Pmu
C'est boire du rouge là dans la rue
Pour inventer à chaque instant
Pour se régaler avec les gens qui nous disaient
Quand T'as plus rien qu'c'est la misère
Tu peux te parler autour d'un verre
Au clair du rouge et du Ricard
Chacun sa route et son histoire
Dès que t'es au bord
Dès que t'es perdu
Passe dire bonjour aux inconnus
Vous serez toujours les bienvenus
Tous les zonards, tous les foutus
Des bars tabac des Pmu
C'est boire du rouge là dans la rue
Pour inventer à chaque instant
Pour se régaler avec les gens qui nous disaient
Un verre de blanc
Un café noir pour arroser toutes nos histoires
Tout est perdu
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5. |
Braquage
02:53
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On a volé du fromage attenté la vertu
on a masqué nos visages
déboulonné des statues
on a crédité le crédit dans l'écrin à couvert
ouvert la porte au profit, aux prisons, aux fourrières
avalé sa salive pour monter au créneau
lessiver sa lessive
engloutir des tonneaux
on va dégonder des portes, flinguer les courants d'air
arracher les peaux mortes, sublimer la lumière
on a toujours avancé en dépit des tapages
nos canons sont chargés
la vie, quoi ! un braquage
on s'est mangé des marrons, des coups de pelle, des coups de pioche
débarder l'horizon en mettre un peu dans sa poche
débroussailler les faubourgs de chiendent et d'orties
c'est To Die tous les jours
affiner nos envies
continuer à chanter aux comptoirs des bistrots
continuer à taguer dans les bouches de métro
on va casser tous les murs
enfumer la poussière, défoncer des serrures pour braquer le tonnerre
on a toujours avancé en dépit des tapages
nos canons sont chargés
la vie, quoi ! un braquage
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6. |
On trouve ça beau
03:46
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On a perdu le temps et l'heure
Quand on plonge dans nos nuits
C'est la lune qui nous dévore entre sommeil insomnie
Quand la bascule balance entre l'aurore et la nuit
C'est dans tous les contresens qu'on respire et qu'on vit
On trouve ça beau
Quand toutes les gueules cassées sont des carrés dans des ronds
Quand tous les rêves sont brisés
On fabrique des pontons
Alors la mer se déchaîne
On se jette dans son lit
C'est dans la joie dans la peine dans l'amer on se nourrit
Quand toutes les peaux sont teintées par la lumière des beaux jours
Rayonne l'hiver en été, sachez que l'espoir est un four
Quand l'émotion nous traverse, qu'elle se disperse dans nos peaux
Nous bouscule
Nous renverse
Mais l'amour n'a pas de mot
On trouve ça beau
On trouve ça beau
Quand passe l'éclair on entrevoit une éclaircie
On trouve ça beau
On trouve ça beau
Peut-être bien que l'enfer pourrait ressembler au paradis
On trouve ça beau
On trouve ça beau
Tous les pirates
Tous les estuaires
Aux creux de nos vies
On trouve ça beau
On trouve ça beau
C'est dans l'embrun que flottent Césaire et Tabarly
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7. |
Les jours tombent
04:44
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Tout peut tomber un jour, des cerises, des amis
Foudroyer les contours du périmètre établi, s'écraser, s'effondrer
Quand la vie nous rattrape elle nous prend par la main
Nous tabasse, nous matraque, nous injecte son venin
Valider son ticket
Pour l'autobus de l'enfer ou le train du malheur
Quelque soit la manière c'est ton tour c'est ton heure
De croire en cet amour et d'y croire tous les jours
C'est juste avant que tombe ton cœur au champ des pleurs
Tombent des corps, des batailles, des commémorations
Tout ce décor c'est de la caille pour engraisser les cochons
Pour fêter des corps gisaient sur les trottoirs
Tout le monde s'en fout tant qu'y à boire
Tombe dans un verre, une maladie
Tombe la colère et tombe la nuit
Tombent même des bras tombent même des pieds
Prends chaque instant comme une fusée
Pour exister
Pour résister
Il arrive que des jours tombent
Tout peut tomber un jour, des cerises, des amis
Foudroyer les contours du périmètre établi, s'écraser, s'effondrer
C'est dans la joie, dans les sourires
C'est dans l'effroi, dans l'avenir
Tout peut tomber un jour, des cerises, des amis
Foudroyer les contours du périmètre établi, s'écraser, s'effondrer
Pour exister
Pour résister
Il arrive que des jours tombent
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8. |
Au détour
03:55
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Au détour du sommet de l'immense
Tout est sourd on s'attache à défier la défiance
Tour à tour le manège recommence
Contre jour de nos vies bienséantes
Battons le tambour contre le froid et la peur
Au carrefour des espoirs brûle toujours une lueur
Incessante, inhérente
C'est des oiseaux libres par tous les temps
Ivres sans faux semblant
Fiers
Tous les jours quand t'y passes, quand t'y penses
Tout s'essouffle on s'agace à rentrer dans la danse
Au retour les vautours partent en chasse
Tour à tour tout se défausse tout se déplace
C'est des oiseaux libres par tour les temps
Ivres sans faux semblant
Fiers
Quand les oiseaux chantent par tous les vents
Chantent sans faux semblant
Fiers
Les contours de la honte se dessinent
Des passe-passe faux fuyants on s'affiche en vitrine
Faites demi-tour au frein à main ce n'est pas un jeu
De perdre sa route trouver un chemin d'user ses pneus
Passe le bonjour à la mort plombe ses tuyaux
Au jour le jour on apprend à tomber de plus haut
Haut dans les tours
Juste au détour
C'est des oiseaux libres par tour les temps
Ivres sans faux semblant
Fiers pendant longtemps
Quand les oiseaux chantent par tous les vents
Chantent au firmament
Fiers
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9. |
La Menace
04:03
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Faire bouillir de l'eau
Éviter les cafards
C'est des temples et des motels dans un jade arc-en-ciel
La beauté est dans la rue
C'est un mouvement infini
Vertical et continu
Profiter d'une accalmie
Nos vies s'affairent à espérer
Le chuchotement des châtaigniers
La grande voltige des écureuils
Dans le jardin de nos écueils
Se sentir insulaire
Dans l'ombre des rapaces
Enfin traverser les murs
Et faire courir la menace
Arrosons nos espoirs
Pour franchir des barrières
Arrachons les perchoirs
Et ouvrons les volières
Nos vies s'affairent à espérer
Le chuchotement des châtaigniers
La grande voltige des écureuils
Dans le jardin de nos écueils
Se sentir insulaire
Dans l'ombre des rapaces
Enfin traverser les murs
Et faire courir la menace
C'est tout au fond des amygdales
C'est quand la terre cache ses entrailles
Être un peau rouge sans faire valoir
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10. |
L'Isthme
03:37
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La Mathilde Paris, France
"Déborder, c'est oublier de fermer le robinet de la baignoire. C'est se retrouver au comptoir le lundi alors qu'on s'était promis d'attendre jeudi soir. C'est oublier ce qu'on s'était juré de plus refaire.
Enfin c'est nous quoi. Comme d'hab'."
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